En août 2023 a commencé le projet le plus essentiel que j’ai jamais mené : l’écriture d’un livre.
Il parle de l’histoire de mon grand-père pendant la guerre.
Je retranscris ses souvenirs de l’époque et narre ce qu’ils racontent de lui. J’évoque aussi la résonance qu’ils provoquent en moi.
Ecrire est un drôle de processus et une aventure en soi !
Il existe un monde riche et insoupçonné entre l’idée et sa mise en œuvre.
A travers ces chroniques, je vous ouvre les portes de ces coulisses.
Suis-je à la hauteur ?
Au début, c’est vertigineux. Un livre, moi ? Le syndrome de l’imposteur s’engouffre aussitôt dans la brèche.
Il y a des grands projets, aussi enthousiasmants soient-ils, dont l’idée mérite d’être apprivoisée.
Je sentais que cette idée n’était pas venue me chercher aussi fort pour rien. Mais j’avais besoin de la relier à mes compétences et mes talents, et ainsi de rendre tangible, dans ma tête, la mise en œuvre de ce projet.
Un pas après l’autre
A cette époque, j’ai démarré une formation de coach. Très vite, on me renvoie l’image de quelqu’un très habile avec les formulations et les métaphores.
Lancer une activité d’indépendante demande un grand volet de communication. Sur les réseaux sociaux, on souligne régulièrement ma plume.
Ces miroirs venus des autres ne sont pourtant pas nouveaux. Je n’y prêtais pas plus d’attention, mais cela fait des années que je reçois ce genre de retours.
Là, peu à peu, ils sédimentent en moi.
La rencontre décisive des pratiques narratives
Dans ma parcours de coach en devenir, je découvre très rapidement un courant qui m’attire comme un aimant : le coaching narratif.
L’école de référence en la matière, La Fabrique Narrative, est située à Bordeaux où je vis désormais.
C’est comme un chant des sirènes : il faut que j’y aille !
Cette formation s’est avérée capitale dans la mise en place de mon identité professionnelle actuelle. Elle le fut aussi pour endosser le costume d’écrivain.
En m’apprenant à naviguer dans les récits des personnes pour y déceler leurs ressorts intimes et essentiels, je comprends comment je veux aborder ce livre.
Ces souvenirs ne sont pas qu’une succession de faits : ils représentent une porte ouverte pour raconter qui était mon grand-père et ce qui l’animait. Ils sont aussi une occasion d’interroger les résonances qu’ils provoquent en moi. Nos deux trajectoires ont été reliées par le château de La Canière. Y a-t-il d’autres ponts à trouver ?
Mon axe narratif se met en place.
Décomplexer le rapport à ma créativité
Et puis, tout au long de ces deux ans de maturation, je croise sur ma route des inspirations au sujet des processus créatifs.
Un atelier en ligne de Bernard Werber.
Le livre d’Elizabeth Gilbert, « Comme par magie ».
Le témoignage d’auteurs au salon « Lire en Poche » qui se tient tous les ans dans ma ville.
Peu à peu, je vois se transformer en moi la perception de ma créativité. Notre relation m’apparaît plus vibrante et plus fun que jamais.
Mois après mois, l’air de rien, ma posture d’écrivain s’installe. Ce n’est plus « suis-je à la hauteur ? » mais « comment m’élever à la hauteur ? ».
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