En août 2023 a commencé le projet le plus essentiel que j’ai jamais mené : l’écriture d’un livre.
Il parle de l’histoire de mon grand-père pendant la guerre.
Je retranscris ses souvenirs de l’époque et narre ce qu’ils racontent de lui. J’évoque aussi la résonance qu’ils provoquent en moi.
Ecrire est un drôle de processus et une aventure en soi !
Il existe un monde riche et insoupçonné entre l’idée et sa mise en œuvre.
A travers ces chroniques, je vous ouvre les portes de ces coulisses.
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Le terreau d’une vie pour accueillir cette idée
La petite phrase de mon oncle aurait dû s’évaporer aussitôt. Effectivement, il ne s’adressait à personne en évoquant ses regrets face aux enregistrements inexploités des souvenirs de guerre de mon grand-père.
Mais, à ma grande surprise, cette petite phrase a trouvé en moi un espace de résonance assourdissant.
De quel terreau s’agissait-il ?
Ecrivain, un rêve d’enfant
A 3 ans, je voulais entrer à l’école pour apprendre à lire et avoir accès à ce monde qui déjà m’attirait. Douche froide quand j’ai compris que ce n’était pas pour tout de suite !
A 6 ans, quand j’ai enfin appris, je me souviens avec émotion du 1er vrai livre que j’ai lu toute seule par accident – un Oui-Oui de la bibliothèque rose dégoté par hasard. Et plus encore de celle qui m’a envahie quand, à la suite de cet épisode, mes parents m’offraient mon 1er livre.
Un mélange de surprise et de joie de celle qui a enfin la clé !
Le premier métier que j’ai voulu faire petite, c’était écrivain.
Magret a d’ailleurs été le cadre de ce début de vocation. La chambre du fond, au rez-de-chaussée, a abrité mes tous premiers essais – une sorte de plagiat de la Comtesse de Ségur.
Ma vie à raconter des histoires
Mon implication dans l’écriture n’est pas allée plus loin que mes très appréciées rédactions de collège.
Pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment.
Des raisons confuses d’inaccessible. Des inconscients « Ce n’est pas possible », « Ce n’est pas pour moi » ont guidé mes pas vers d’autres sphères et une tout autre carrière, faite de commerce et de marketing.
Pourtant je réalise aujourd’hui que j’ai souvent parlé de mon métier en disant que « je racontais l’histoire des marchés et des consommateurs » des entreprises pour lesquelles je travaillais.
Tirer le fil rouge dans un vaste amas de chiffres et de données, puis en transmettre l’essence, comme un récit. C’était là mon plaisir et mon talent dans mon quotidien d’études marketing.
Et si je le faisais pour de bon ?
En ce mois de juillet 2021, quand l’idée vient me chercher, je suis sur le point de clôturer ce long chapitre de ma carrière.
La suite ressemble encore à une page blanche avec un embryon de plan.
Il reste de la place pour que cette idée du livre vienne y mettre sa patte et se déploie.
La flamme au creux de mon ventre a compris avant moi que ce temps serait magnifiquement mis à profit.
Et, au-delà de cette vocation originelle, il y avait ce lien si particulier entre l’histoire de mon grand-père et la mienne… Ce sera l’objet de la prochaine chronique !
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Merci pour ces détails, bravo
bravo on comprend mieux....